La traversée du Simpson Desert jusqu'à Broken Hill

Publié le par Binou

Apres 10 mois en Australie, voila le trajet parcouru (je prends un peu d'avance sur les prochains posts pour le trajet)

 

C'est pas super lisible...
PS : Merci quand même a Seb pour la carte!


Note 1 : une partie de ce post a été écrite sur un ordinateur australien = pas d'accentuation ni de cedille (...je devrais faire ca plus souvent tiens! Ca permet de zapper certaines fautes :D)
Note 2 : je m'excuse d'avance pour le nombre de "superbe", "incroyable", et "magnifique" contenu dans ce texte, mais par moment j'ai pas les mots pour decrire mieux que ca...


Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver!

Me revoilà donc de nouveau en mode vacancier professionel spécialité bronzette-tournage de pouce. Pour la bronzette ça devrait pas poser de problème, en revanche tourner les pouces en conduisant peut être problématique. On s'aprète effectivement à parcourir les 1500 bornes qui nous séparent du South Australia en suivant la piste du désert de Simpson! Bon ça vous parle peut être pas beaucoup comme ça... Le désert de Simpson est la grande étandue de dunes de sable s'étendant sur 4 territoires australiens : Territoire du Nord, Nouvelle Galles du Sud (avec pour ville principale Sydney), Victoria et territoire du Sud. C'est grand, très grand, et comme son nom l'indique désertique. Comme en Australie les saisons sont inversées, on se rapproche de l'été à la mi-Octobre. Dans un mois, le désert sera alors fermé au publique, la traversée s'avérant trop dangereuse, même pour les mieux préparés.
Cette traversée représente pour moi l'accomplissement d'un des rêves que j'avais avant de partir en Australie. Je suis donc plutôt content de ce départ.

 

Mais avant cette petite aventure, on doit dire au revoir aux amis d'Alice Springs et féter le départ. Et je profite de cette petite soirée pour vous présenter le bar où il faut aller au moins une fois si on passe à Alice, le Bojangle's saloon (Bo's pour les intimes). Je vous en avais déjà parlé il y a quelques posts de ça, mais je n'avais alors pas de photos... Là j'en ai alors voilà à quoi ça ressemble.
Au plafond sont pendus des bottes et chapeaux de cowboys usés, une peau de crocos (au moins 3 ou 4 mètres le bestiau) est pendu au dessus du bar, cornes de vache, et des panneaux réduits en passoire à coup de fusil. Dans une vitrine, un squelette humain avec son casque est posé sur une moto aussi vieille que lui, un avant de voiture est suspendu au dessus d'une porte, drapeaux, cadres et vieux machins sont posés un peu partout et enfin le détail qui tu un petit train fait le tour de tout ce bazar en suivant les rails posées à deux mètres du sol. Ca a de la gueule! Et on y mange pas trop mal!











Après ça il nous reste un jour pour tout faire rentrer dans la voiture (Tetris en 3D...), et contrôler un dernier coup la voiture. Le 17 au soir, on est donc fin pret pour le grand départ, et pour passer notre dernière nuit dans la caravane. Que d'émotions!

 

Le départ se fait à 3 voitures et 8 personnes : Il y a bien sûr Seb et moi même (sinon je vous parlerais pas de tout ça...), Lily, notre amie de Manjimup et petite amie de Seb; Sara et Aaron que je ne présente plus; Rhon, le père d'Aaron, qui fera le voyage avec nous dans le "Cruiser"; John, le grand père d'Aaron; et Zina, l'amie de Sara. Voilà pour la team.


Je n'ai plus rien a dire avant de pouvoir vous décrire, en ne vous épargnant aucun détail, le pépriple de notre traversée du Simpson Desert!




Jour 1, 18/10

On arrive au point de rendez vous au niveau du Gap, vers 8h, on est en retard, panne de réveil... Le temps de dire bonjour à tout le monde, de recuperer la cibi qui permet de communiquer entre les voitures (on oublie le telephone dans le desert). La cibi reste branchée en continue. C'est sympa, on a l'impression d'être à 8 dans la voiture en permanance; même si les voix qui sortent de la cibi s'apparentent parfois à un mix entre guichets à micro de la Poste et terminal d'aéroport). On fait une place à Rhon dans notre voiture et on décolle vers 8h15.
On est à trois voitures. Le Nissan Patrol d'Aaron, le camion du groupe (suréquipé; avec ça tout passe!), avec à l'arrière la remorque 4x4 pleine comme un oeuf, parceque pour Aaron et Sara, la traversée est aussi un déménagement. Ils voyagent en mode escargot avec tous leurs biens sur le dos. Suit le Nissan Navarra de Sara, moins imposant mais très efficace aussi. Et en queue de peloton, le toyota Landcruiser, encore en phase de test (c'est que sa seconde sortie tout terrain...).


8h30 : Sara s'ensable :) Il n'aura pas fallu longtemps! On dégonfle déjà nos pneus. On arrive ensuite à une ancienne station de train du Ghan. Les bâtiments sont abandonnés, plus de toit, mais quelquechose se dégage du lieu. Sur la route le décor est sablonneux et les Desert oaks (chênes du désert) sont légions. Je trouve que ces arbres ont la classe.



On a droit à quelques tourbillons de sable, et après une petite montée, on tombe sur une grande étendue verte d'herbes et d'arbres. ça y est j'ai l'impression d'être perdu dans le bush... Le long de la piste, des collines, structures abruptes de sable et de roches, sortent du décor. Une est particulièrement remarquable. Sur une succesion de ces sortes de collines, une ligne nette marque la séparation entre le sommet beige de ces structures et leur base noire foncée.


12h10 : Aaron perche sa voiture en passant sur le piste de la Finke Race qui longe la route de terre où on se trouve. Toyota à la rescousse! Premier remorquage pour le bébé. La piste de la course est pour le moins bossue. Un creux tous les 5 ou 10 mètres. Aaron nous dit qu'à moto ils passent sur ça à 180km/h, en voiture on est à 20... On fait 200 mètres, mais comme le chemin est encore long, on décide de rejoindre gentillement la route.


12h30 : On traverse le lit de la Finke river. On trouve un "bac à sable", Aaron nous fait alors une démonstration de sand-ball. Marrant à voir. Il passe à toute vitesse dans le "bac à sable", et ça soulève un gros nuage de poussière!


12h50 : Arrivée à Finke. On sort alors de la Ghan Heritage road. Pour ceux qui on lu très attentivement les autres posts, Finke est une des communautés où on est venu installer des conteneurs 1 mois auparavant. On revient donc a un endroit connu, on ne s'y attarde donc pas.


13h : Stop lunch, la moitié du premier réservoir est vide...


14h30 : Moment primordial pour la suite du périple, la récup de bois. Aaron sort la tronçonneuse, et on découpe un arbre mort en bûches qu'on charge comme on peut sur les voitures (ça dégueule un peu de partout...). Mais bon par la suite, il est interdit de collecter du bois dans les parc nationaux, et puis je rapelle qu'on va dans le désert, le sable ça brûle pas bien...


15h : On passe la frontière du South Australia.


15h30 : On arrive à Mt Dare. La végétation disparait sérieusement, mais on voit toujours des troupeaux de vaches. Ici on fait le plein des voitures et on achète nos pass pour entrer dans le Simpson Desert (et oui, là aussi faut payer...). C'est la dernière station essence avant Birdsville, de l'autre côté des dunes, dans 400 bornes environ.
Après Mt Dare, la route se révèle galère. De la rocaille partout sur la route, il faut slalommer pour éviter les plus grosses pierres, et prier pour ne pas abimer la voiture sur les plus petites...


17h15 : Méchant bruit à l'arrière de la voiture. Je stoppe, et j'ai droit aux félicitations d'Aaron pour mon premier pneu crevé :) Remarquez qu'à ce niveau là le mot "crevé" n'est pas adapté, on se rapprocherait plus du détruit, broyé, explosé, atomisé. Du travail peaufiné quoi.



On attend que le pneu arrète de fumer et retrouve une température acceptable, on change tout ça, on fait 100 mètres...


17h30 : ...et on arrive au point de campement. Oui, ça fout les boules de réduire un pneu en charpie 100 mètres avant l'objectif... mais vu l'état du truc, ça devait faire un moment que je roulais comme ça. ( je vous promets qu'avec les vibrations, on ne sent rien et on n'entend rien...).
On passe notre première soirée à Delhousie Spring avec un barbeucue, et une destruction par le feu de nos vétements de boulot (même pas moyen de les donner, c'est rempli de fibre de verre...).

 



Jour 2, 19/10
8h : baignade au lever dans les sources chaudes de Delhousie Spring. Assez agréable :) C'est impressionnant de voir à quel point la vie grouille aux abords des points d'eau. Autour, le désert (et les mouches...).


9h30 : On décolle, après avoir packeté et changé un pneu plat d'Aaron. On se dirige alors vers les Delhousie Ruin. C'est un ancien camp où les missionnaires orgonisaient leurs expéditions à travers le désert au temps de l'exploration de l'Australie. Le lieu est incroyable.
Après un talus ne laissant présager rien de particulier, apparait devant nous un oasis peuplé de palmiers datiers, avec au milieu les ruines des batiments de l'ancien camp. C'est l'image parfaite de l'oasis mais en palpable (pas comme le sol, qui lui, comme tout le monde le sait, ne l'est pas, palpable... cf. Numérobis)



10h30 : On part se débarrasser de toutes nos poubelles dans un trou prévu à cet effet (étrange de trouver ça ici...) et c'est reparti. Après renseignements, il reste encore 70 bornes de caillasses... qui se révèlent beaucoup plus faciles qu'hier.


10h50 : A nous le sable! Toujours quelques buissons, herbes et arbres persistent à vivre ici, même si leur nombres diminue régulièrement. Niveau conduite, le sable c'est le confort. Surtout pour les passagers! La voiture arrète de vibrer comme une débile et on parvient même à entendre la musique quand le moteur monte pas trop dans les tours.


11h10 : La chaleur apparait. Les chaines de collines paraissent floues à l'horizon.


11h40 : Les collines ont disparu à l'horizon. On a maintenant droit à une alternance entre plaines de sable et de cailloux et des portions avec de la végétation pauvre et sèche. On est dans la bonne direction. On avance encore à 50km/h en moyenne.


11h50 : Les dunes de sable commencent. On vient de vraiment rentrer dans le désert de Simpson. Le panneau placé à cet endroit peut dissuader certains...


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(Région déserte sauvage et isolée; voyageurs expérimentés, bien équipés et toutes roues motrices seulement; Pas d'habitation ou d'étape sur les 370 prochains kilomètres)


On s'arrête tous les 5km pour ramasser le bois qu'Aaron sème derrière lui (les vibrations font sauter les bûches) . La voiture de Sara et la nôtre sont pleines de bûches.


12h45 : On arrive une fois de plus à un point d'eau. Celui ci est artificiel, creusé quelques années auparavant lors de forages pour trouver du pétrole. L'eau y est très claire, mais ça n'empêche pas d'y trouver un squelette de vache sec à 100 mètres de là... Et c'est quand on arrive sur place qu'on trouve un truc qui m'a troué le... étonné. On voit posés sur une dune, deux petits bungalows, un marqué "toilet" et l'autre "Shower-Laundry"! Alors des toilettes je veux bien, il en existe des sèches; mais une douche et un évier pour laver le linge, là faut un minimum d'eau. Alors je me dis "c'est du bluff...", et ben même pas! ça coule! Je rappelle, désert de sable, 41°C, univers hostile, sec et pas favorable à la pêche sont le décor qui nous entoure... Moi je dis, c'est vachement bien fichu quand même leur désert!



Bon après ça, 370km de désert à parcourir, objectif annoncé Birdsville, 3 jours de piste.


13h : La végétation (certes sèche) est toujours présente. On avance déjà moins vite (environ 20km/h), et étant en dernière position, on voit les voitures de Sara et Aaron apparaitre et disparaitre au rythme des dunes.


13h10 : Sara est posée au sommet d'une dune. Un petit tractage d'Aaron, et la Navarra retrouve le plancher des vaches. Le décor est splendide mais chaud... Je tente de marcher pieds nus dans le sable fin aux nuances oranges magnifiques. Le toucher est agréable... mais seulement 30 secondes. Je fais 40 mètres, 3 photos, je me brûle la plante des pieds et je cours vers mes tongs en tentant de rester le moins de temps possible en contact avec le sol.
Aaron perd toujours du bois :) Le passage des dunes est plus corriace aussi. Une tous les 50 mètres, et des montagnes de sable nous bloquent la ligne droite.


13h30 : Les dunes s'enchainent. La végétation très pauvre, mais certains arbustes gardent des couleurs vertes tres vives. Ca contraste énormement avec l'orange profond du sable et le gris des herbes et arbustes secs.


14h45 : Pas de pause lunch aujourd'hui faut qu'on avance! On avance beaucoup moins vite que prevu, environ 30km/h. Et c'est super traitre, parce qu'on dirait qu'on avance beaucoup plus vite! Le decor reste le meme. On se fixe encore 30 bornes a faire, et on plante le camp. Vu l'allure a laquelle on va, je dirais une grosse heure de route...


16h30 : On s'arrête!... J'en peux plus, j'ai trop faim! En fait, on s'est planté de route, on est sur une piste faisant un detour par rapport a la piste principale, appelée la FrenchLine (c'est la nôtre, touchez pas, elle est a nous!). On la recuperera demain. Le reste de l'aprem, c'est detente, boomerang (ouais j'arrive même à les faire revenir presque sur moi sans me faire trop mal!), lancer de baton (la aussi j'arrive a les faire revenir, mais le Diesel y est pour beaucoup. Diesel c'est un des chiens d'Aaron) et seance photo de paysages.



Ensuite, c'est soiree au feu de camp, avec cuisine au camp oven, une sorte de marmite qu'on pose directement sur le feu. C'est trop bon! On fait meme du pain dans un plus petit pot appelé "belly". Un des meilleurs que j'ai goûté depuis ces 8 derniers mois. Avec de la croûte et tout! Après ça, c'est dodo, demain je prends le volant!

Apres une premiere journee dans les dunes voila mes impressions. Le desert n'est pas exactement comme je l'imaginais, du genre Sahara. Mais je suis loin d'etre decu! Le sable est orange et d'une finesse deconcertante, et entre chaque dune de sable, on apercoit toujours quelques plantes. Ca fait un peu western de temps en temps avec les petits tourbillons de sable et les plantes arrondies qui roulent et traversent la route.

 


Jour 3, 20/10
7h30 : Lever. C'est pas possible de rester plus longtemps à dormir dans la voiture, je cuis! (je comprends le principe du camp oven maintenant!). Le temps de packeter et de petit déjeuner, et on décolle. Je prends le volant!

9h10 : Ma premiere dune! Je passe sans trop de soucis, mais c'est la chance du debutant. Les 10 suivantes sont plus laborieuses, je dois m'y prendre à deux ou trois fois... Et puis je pige le truc : Faut retrograder avant, et accelerer comme un bourrin pied au plancher sans faire attention au bruit du moteur qui donne tout ce qu'il a.
Le passage des dunes est a chaque fois different, la seule chose qui ne change pas, c'est l'emerveillement quand on arrive en haut, le decor se revelant a chaque fois different et superbe quand la voiture bascule (et non pas parceque la voiture soit passee). Oui la voiture bascule au sommet!... Quand on monte on voit le ciel, et une fois au sommet, il faut ralentir, laisser basculer, admirer le paysage, et chercher si les traces d'Aaron et Sara partent a droite ou a gauche.


10h20 : De temps en temps, on fait des pauses defi. Le but est de trouver une dune bien pentue et bien longue, et d'essayer de la passer. Ca permet de s'apercevoir que certains obstacles sont quand meme tres durs a passer, d'ailleurs on n'y arrive pas... Ca permet aussi d'ensabler la voiture, et de demander gentillement à Sara de venir nous donner un petit coup de tractage.


10h40 : On repart. L'exercice précedent me fait réaliser qu'on n'arrive pas a passer les dunes en sens contraire... si on tombe sur une dune comme ca en face de nous, on fait quoi?...


10h50 : Premiere dune qui bloque Aaron. Ca passe au troisieme essai, mais faut dire qu'il a la remorque.


11h : Eparpillement de dechets. Voila un bon exemple pour vous dire que dans la voiture, on est quand meme secoue, la voiture penche de tous les cotes au rythme de la piste, et je peux vous dire qu'elle est pas plate la piste! On ramasse tout, et on repart.


11h30 (on passe a l'horaire du Victoria, 12h30. Enfin je crois...) : Les dunes sont de plus en plus pentues et dures a passer. Heureusement qu'on va pas dans l'autre sens de la piste, c'est pire. Autant dire qu'on peut oublier le chemin retour... Aaron reduit la pression de ses pneus (ca accrochera mieux dans le sable mou).


12h45 : Je cale la voiture en haut d'une dune... juste avant le basculement... On decouvre a l'occasion que notre batterie ne tient pas la route, elle aime pas la chaleur, et du coup, elle est a plat... En temps normal, on lache le frein et la voiture redescend et redemarre. Mais depuis quelques dunes, les sommets sont plats avec une double crete. On a de la chance dans notre malheur, cette dune est accessible et Sara vient une nouvelle fois nous tracter. Merci! Mais maintenant surtout faut plus caler!!


13h : Je laisse la place du pilote a Rhon. Sa premiere dune est la pire qu'on ait vue pour le moment! On a l'impression qu'on va decoller! La crete est a ce point pointue que le dessous de la voiture tape sur le sommet de la dune...


13h45 : C'est plus possible comme ca, on diminue encore la pression des pneus. On est a 9 a l'avant et 15 a l'arriere (ca vous dit certainement rien, mais a l'origine tout est a 32 de pression. A 9, On pourrait croire qu'on est a plat. On peut pas descendre plus bas sans risquer de dejanter...). Je me repete, mais les dunes sont toujours de plus en plus raides, le sable de plus en plus mou et des petits monticules de sable nous attendent à chaque sommet. On descend des murs de sable. La route inverse est impossible.


14h30 : Les deux Nissan se plantent au sommet d'une dune. Sara tracte Aaron, et nous on tracte Sara, et on passe en force sans reflechir (il n'y a persnne pour nous tracter derrière...). On decolle pas, mais presque...


15h30 : On y est. On retrouve la FrenhLine et on quitte donc la Erabena Track qu'on suivait depuis hier. Le but de la journee est le Poeppel Corner (je vous expliquerai plus tard) qui est encore a 75 bornes de la et on avance en moyenne a 15 ou 20 km/h... On fait la pause lunch, ce qui nous laisse le temps de cogiter : on a fait 330km depuis Mt Dare et le dernier plein, et on a presque consommé notre premier reservoir, soit 80L. On consomme donc comme des porcs, il reste 260km a venir avant la prochaine pompe, et il nous reste 40 ou 50L... Ca va etre serre!...
Pour vous faire une idee de la chaleur ambiante, on fait un taboulé pour le lunch (l'exemple est pour les amateurs de taboulé, nous on est fan! Rapide et efficace et pas degueu ;D ). On met de l'eau tiede sur le grain (on a plus d'eau fraiche...). En 1 min, ya plus rien, c'est pret! C'est pratique de vivre dans un four! Le soleil est donc vous l'aurez compris chaud brulant.


16h : C'est repartit, pas moyen de rester plus longtemps sous ce soleil.


16h10 : La vegetation reduit encore. Plus que quelques touffes d'herbes eparses. Presque plus d'arbustes verts...
Faut pas trop que je pense, parce que c'est assez opressant de savoir qu'on a deja parcouru plus de la moitie du trajet, et qu'on a pas assez d'essence pour faire le reste du chemin... Pour ce qui est de l'eau pas de soucis, on a encore 50L dans la voiture.


17h : La vegetation est vraiment de plus en plus rare, et par ce fait la piste est moins bien dessinee, surtout que des tas de sable sont parfois au milieu. En revanche le passage des dunes ne pose plus de problemes depuis le degonflage, meme si celles ci restent toujours aussi pentues.


17h30 : Au sommet d'une dune, on tombe sur une plaine remplie d'arbres! Comme un jardin dans le desert. C'est vraiment etonnant a quel point le decor peut etre changeant!


17h45 : Encore une fois en arrivant a un sommet un decor inattendu se decouvre a nous.




Le paysage semble sans fin. Du sable et de la foret a perte de vue et on voit l'horizon, plus de dunes immenses pour nous cacher l'immensite du desert. Dans une grande plaine, la piste se dessine tres clairement sur une terre brunie. En y arrivant, on decouvre alors que cette terre compose des lit de lacs et riviere. Ils sont bien sur a sec en cette saison, mais  c'est certain que ca coule de temps en temps. Cela explique la raison de la presence de toute cette vegetation. Apres le decors magnifique mais parfois monotone du desert, ca fait quand meme plaisir de voir ca. Les arbres ici sont superbes. Secs mais bien vivants, leurs formes torturées nous montrent bien les conditions extrèmes dans lesquelles ils poussent. Rien que ça est pour moi incroyable, ils poussent! Tous les arbres sont de la même variété, les australiens les apellent les "lone gumtree", les gumtrees isolés.



18h : Un panneau : Poepells Corner 40km. On a fait que 35km en 2 heures...


18h15 : Les dunes se font plus rares et beaucoup moins hautes. La piste est ici defoncée, des trous et des bosses inévitables  sur lesquels on doit passer. Plus aucun arbre, mais des herbes sèches surmontant des structures rigides de sable aux découpes accentuées, le tout donnant une impression de désordre total. Si on ajoute a ça la chaleur brulante, dehors, c'est le chaos.


18h30 : On traverse toujours des plaines, et la piste est toujours aussi mouvementée. Je commence a avoir le mal de mer. En plein desert c'est quand meme baleze non!
On peut ouvrir les fenetres et couper l'air conditionné. La temperature revient a un niveau supportable. La fin de la journee approche et les dunes commencent a etendre leurs ombres. On a droit a de tres jolie variation de couleurs (ca tire toujours beaucoup sur les oranges quand meme!)


19h : c'est définitif, j'ai le mal de mer...


19h15 (depuis que je vous ai dis qu'on a changé d'heure, on est a l'heure de rien du tout, on adopte donc l'heure de Sydney, 19h45. Mais je suis toujours pas sur...) : Et un pneu plat pour Aaron. Rien d'irrecuperable comme le notre, mais faut arranger ca.


19h55 : On repart, les dunes sont plus petites mais ont des formes bien prononcees. Superbe!


20h15 : On s'arrete pour planter le camp. La nuit arrive. On est a 10km du but. J'arrive pas a me remettre de la finesse incroyable de ce sable... C'est le meme qu'a Lucky Bay, mais en orange. Et le soir on peut marcher dedans sans se bruler!
Niveau essence, on vient d'entammer notre deuxieme reservoir... Aaron nous explique que la piste qu'on suit est une nouvelle piste. Il faut savoir que 15 jours auparavant, une tempete de sable a balayer une grande surface de la partie Est de l'Australie, dont le Simpson Desert. La piste est donc partiellement effacee ou enseveliee sous des monticules de sable, c'est donc Aaron qui trace le chemin a suivre. On est donc les premiers apres la tempete! Ca explique certaines choses, pourquoi certaines dunes sont si dures a passer, et le fait qu'on soit limite en essence, et cela tous les uns autant que les autres. Pour ce probleme une solution semble s'imposer : va falloir faire un reservoir commun. A 50 bornes de l'arriver on pense vider notre reservoir pour donner a boire au 4x4 d'Aaron pour qu'il puisse arriver au bout. Arriver a Birdsville il fait le plein de tout ce qu'il peut, et revient nous ravitailler en diesel frais. On verra comment se passe demain, mais normalemet on devrait pas mourir dans le desert pour 10L d'essence! On verra comment se passe demain, mais en tout cas, en sachant ca, je dormirai mieux cette nuit moi! :D
La soiree se passe au coin du feu, avec une soupe au curry, saucisses et petits legumes le tout au camp oven (recette a retenir!). Par contre je sens qu'il manque quelquechose, et je trouve : les moucherons! Niveau meteo, les nuits sont fraiches, et un leger vent souffle en permanence. C'est assez agreable :)

22h30 : tout le monde au lit!

 


Jour 4, 21/10
6h45: leve! Avant le soleil. Tout le monde dort encore, mais je veux voir le leve. Je m'eloigne un peu  pour prendre des photos. Avec le soleil sur l'horizon, les dunes de sable se dessinent magnifiquement. Dans le sable encore frais, on devine l'activite nocturnes de araignees et lezards, je les suis a la trace :) Il fait frais, mais pas froid et les premiers rayons rechauffe agreablement (dans une heure, ca sera moins agreable!). Il y a quelques nuages sur le ciel deja bleu; et le silence. Assourdissant.



7h15 : le soleil est deja haut, tout le monde se reveille doucement. petit dej, packetage.


9h: C'est reparti. Je suis au volant, les dunes de sable mou s'enchainent, pas toujours evident de passer. On est obliger de trouver la bonne pente pour passer. Multiples essais, autant d'essence dépensée... On traverse toujours des plaines, les lits des lacs a sec.



9h30 : depuis le depart on suit des traces d'un chien ou d'un dingo. On parvient à distinguer la piste entre les rares herbes. On a donc la direction (de toutes facon avec le GPS d'Aaron, on peut difficilement se tromper), mais lors du passage des dunes on doit quand meme trouver notre chemin.


10h50 : Toujours pas de Poeppel Corner... On est sur un "lac" et on entend la cibi de deux autres voitures a quelques kilometres de la. Le vent souffle assez fort. Aaron a toujours un pneu qui se dégonfle...


11h : On y est (en fait, c'était juste apres le lac...).
Instant culturel, Le Poeppel Corner : tout d'abbord Monsieur Poeppel était un bonhomme qui avait pour job de marquer physiquement les frontieres entre les etats. En gros il planter des poteaux dans le desert. Un corner est donc le point qui est au croisement de differents etats. Le Poeppel corner se trouve entre le Quennsland, le Northern Territory et le South Australia, et le premeir bout de bois en question a etait plante en 1880 (et la frontiere a etait decale de 1km, plus tard... c'est mesquin, ils sont pas a 1km de desert...)
On trouve ici les deux voitures qu'on avait entendu a la cibi. Et un des deux et un ranger en patrouille. But du jeu pour Aaron, lui parler un maximum pour pas qu'il s'approche trop pres de la voiture et voit les chiens (qui ne sont pas vraiment autorises ici...).


11h30 : Trop facile! On est maintenant dans une plaine de sable autour d'un lac. Plus de dunes enormes a passer. Tout passe en troisieme vitesse (on etait en 1ere et 2ieme depuis 2 jours...) et on avance entre 40 et 60 km/h! Birdsville parait accesible pour la fin de la journée.


12h15 : toujours dans le "lac". Aaron change son pneu qui se degonfle sans arret.


12h25 : On repart. Seb prend le volant. On reattaque les dunes...


12h45 : On plante la voiture dans un trou juste en face d'un nouveau lac asseche. Sara nous sort de la. Merci!
Un panneau indique : Birdsville sur la gauche, French line sur la droite, et Mt Dare derriere a 375km :)


12h50 : On entre pour la troisieme fois dans le desert de Simpson. Cette fois ci, c'est dans le Queensland! (coucou tata Georgette!)


13h20 : On a fait 35 bornes depuis le Poeppel Corner... Le rythme reste le meme finalement...


13h30 : Remorque cassee pour Aaron... Le crochet d'attelage a pas tenu le coup. Solution : une chaine. On est dans le desert, donc pas de soudage ou ce genre de chose. Ca va maintenant etre beaucoup plus dur pour lui...
Niveau temperatures, c'est brulant. Et pour nous, c'est pas d'air conditionne dans la voiture, economie d'essence oblige... Des qu'on s'arrete, c'est l'etuve!




13h35 : On apercoit quelques tourbillons de sable a l'horizon. On est maintenant sur la QAAline. La vegetation reste inchange, dunes herbes eparses et Lone Gum tree (Rhon vient de me donner le nom des arbres aux formes torturees qu'on voit depuis le debut. Ceux sont les seuls arbres en Australie a pourvoir pousser dans des conditions pareils)

14h : Sara pose sa voiture sur une dune du genre pointue. Le sable brule les pieds. On la tracte et elle passe. Pour etre sur de passer, Seb y va en force, a tel point qu'au basculement on ejecte un pack de 10 litres de flotte du coffre au tableau de bord...

14h15 : On repart.


14h20 : La chaine lache. On rattache ca. On est a 8 pour la soulever!


14h30 : On repart. Encore 110km avant notre objectif, la station essence de Birdsville.


14h45 : Dune difficile. Aaron doit si prendre a 4 fois, soit 3 marches arrieres avec une remorque cassee dans du sable mou... Aaron arrive quand meme a maneuvrer tout ca (je peux vous dire que c'est une performance!). Forcement la chaine lache. On rattache.


14h50 : On repart. Il fait 45 dedgres dehors...


15h : On prend un raccourci sur une dune, et on passe devant Sara! :) Sur les dunes les plus difficiles, different choix s'offre a nous pour les passer (en bourrin, on choisi generalement le tout droit, et generalement ca passe, generalement...)


15h30 : Je prends le volant. On reapprovisionne tout le monde en eau. Sara et Aaron ont eu une fuite avec une partie de leur reserve d'eau... On a encore 30L (d'eau tiede-chaude) pour 8 personnes (et deux chiens). Ca devrait pas poser de probleme.



15h45 : La chaine de la remorque a casse... On en profite pour faire une pause lunch (contre mauvaise fortune, bon apetit. Ou un truc comme ca...). Aaron reacroche tout ca et c'est repartit.


16h30 : On repart, les chiens supportent mal la chaleur (courage, c'est bientot le soir!). Cote vegetation, les herbes sont de retour en quantite; plus denses, plus vertes (c'est pas encore un paturage, mais ya du mieux)


16h45 : Dune difficile, Aaron bloque presque au sommet... La marche arriere est delicate et la remorque se retrouve a 90 degres avec la voiture (honnetement j'ai vraiment cru que ca aller basculer!). Encore une fois Aaron s'en sort comme un chef, mais ce coup ci c'est les velos a l'arriere de la voiture qui aprecient pas... (une roue joliment voilee)


17h20 : Sortie du Park National du Simpson Desert.


17h30 : Pas de doute, on est bien sortie de la partie totalement desertique. Les dunes sont beaucoup plus rares et les vallees sont herbeuses et boisees. Et plus on avance, plus c'est vert. Apres quelques kilometres, on voit meme des roseaux et des fleurs! Les oiseaux se sont remis a chanter et les mouches nous ont retrouve et nous aime toujours autant. Pour ce qui est de la piste, on retrouve de la terre bosselee qui fait vibrer toute la voiture, et nouveau jeu, on doit maintenant rouler a cheval sur des fins liserais de terre en evitant les crevasses qui séparent la piste en deux. Mais qui c'est qui entretient ces pistes?!



18h : Moment fatidique. Est venue l'heure ou on vide nos reservoires d'essence. On assemble toute notre richesse dans un bidon et on transvase le tout dans le reservoire a Aaron sans en perdre une gouttes. Il doit nous rester 20L et dans les 50 bornes a faire. Malgres ca, on prefere pas jouer a celui qui tombera en panne seche le plus pres possible de Birdsville.
On est pas trop loin d'un point d'eau (ouah! de l'eau!). On allume donc le feu de camps, et Aaron part avec John (sans remorque evidemment) pour faire le plein d'essence, d'eau et de bieres fraiches a Birdsville. Il reviendra dans la foule pour nous reapprovisionner et nous permettre de finir le bout de route jusqu'au fameux bled de Birdsville.


21h : Aaron est partit depuis 2h15. On n'a pas encore de contact cibi. On attend autour du feu. (pourvu qu'il se soit pas ensabler...)


22h15 : Contact radio!! Aaron est plus trop loin. On peut meme voir ses feux illuminer le ciel au rythme des dunes.


22h30 : Le ravitaillement arrive. On met 20L, ca devrait le faire. On remballe tout, on eteint le feu.


23h20 : Nous revoilà partit, ce coup ci de nuit. C'est assez bizarre de conduire de nuit. C'est la première fois pour nous en Australie (avec la Daewo c'était impossible), et puis là on fait ça sur des pistes. La lune étant en fin de cycle, les nuit sont du genre noires, et c'est sympa de voir le décors se profiler sous l'éclairage de nos feu, et disparaitre brutalement. On serait dans un film, c'est là que je mettrais la scène de la panne et de l'arrivé du méchant-pas-beau.
Mais bon là on est tranquille, pas de serial killer en vue.



00h10 : On arrive a Big Red (non c'est pas le héro du film, je vous ai dit que là on était bien dans la réalité! Suivez un peu, c'est bientôt fini!). Big Red, c'est la plus haute dune qu'on trouve dans le Simpson Desert. Elle parait pas super impressionnante comme ça, mais en fait, elle est assez longue. Comme on a de l'essence, on s'y essaie. Sara tente à plusieurs reprises, mais ce n'est pas couronné de succès... Mais elle ne s'avoue pas vaincue! Demain, de jour, ça passera!!! Pour nous, un essai suffit, tranquillou :) (merci les gros pneus bien larges!). Aaron tente aussi, mais avec la remorque cassée, c'est duraille, et il bloque à 10 mètres du but... C'est pas le trou, mais on doit y aller.


00h45 : On voit les lumières de Birdsville! De loin la ville semble posée dans le noir, autour le néant. Comme si elle n'avait rien a faire là. Une grande ligne droite, et c'est le succès de notre traversée.


01h10 : Tralala! On y est! Forcement à cette heure, la ville est fantomatique. De grandes rues vides, pas de piétons (normal), pas de voiture (ça fait plus bizarre déjà) et un camping où on part s'installer pour la nuit.


01h45 : Le temps de prendre une douche (là c'est vraiment indispensable après 3 jours à suer...), et on part voir morphée sans demander notre reste.



Bon à partir de là, je vais vous raconter le reste du voyage en version abrégée. On retrouve de la route plus classique, longue, avec de longue lignes droites où il ne se passe rien.

Donc bon, après avoir bien dormi, on passe la journée à Birdsville. La ville est à peu près aussi agitée de jour que de nuit. Mais bon de toute façon on passe notre journée au camping à depacketer, nettoyer, désensabler et repacketer. On fait le plein de tout, et on revisse tout ce que les vibrations ont déboulonée. Aaron ressoude sa remorque. En gros on passe notre journée là. Quand tout est près, on retourne voir Big Red, et Sara parvient à arriver au sommet.



On fait donc mumuse avec les tutures, et on rentre pour passer notre soirée dans un endroit un peu mythique d'Australie, le Pub de Birdsville. Un des pub les plus vieux et innaccessible (parceque isolé de tout et même de rien) d'Australie.



Sinon, ça ressemble vachement à un autre pub. On passe une bonne soirée ( c'est aussi l'anniv d'Aaron!) et puis on part se coucher pas trop tard, demain on reprend la route.


Pouf pouf, on est demain.


Pour cette nouvelle journée, on part vers 10h avec déjà 32°C et 424km à parcourir pour arriver à Indaminka. Pour ça, il faut passer à travers différentes Station, les ranchs gigantesques d'Australie. On se ballade toujours un peu dans le sable mais rien de comparable au désert. On croise un groupe d'émeux. Ils se mettent à courir à notre arrivée, ils font du 50km/h! Et après le sable le décors qui s'offre à nous est innatendu. En sortant du désert, je pensais retrouver quelquechose de vivant, arbres, bestiolles, tout ça tout ça. Et ben honetement, je crois que par endroit, c'est pire que le désert. Des plaines immenses de cailloux rouges, rien à droite, rien à gauche (mais rien de rien) et une piste à suivre en face avec à l'horizon, des collines ou des dunes de sable. Si je dois me réincarner un jour, je voudrais pas être vache dans une de ces stations... Sinon sur la lune, on retrouve une vitesse moyenne normale, environ 80km/h.



Et puis brutalement, après une dune, on trouve une foret d'arbres... Il y a donc de l'eau sur la Lune! On traverse un pont dans une rivière même pas sèche. Et on arrive à notre objectif, Innaminka. Je connais pas l'histoire du bled, mais c'est moche. Ya rien. Par contre aux alentoure, on trouve un lac où on se pose pour la nuit. On peut même se baigner, et ramasser des moules d'eau douce (je savais pas que ça existé, et franchement c'est pas top...).

Le lendemain, on part en direction d'un lieu important de l'histoire australienne, le Dig Tree.



Comme ça, ça ressemblerai à un arbre comme tous les autres, mais celui la a une histoire.
Ca se passe en 1860, 5 aventuriers (Burke, Willis, John King, Gray et Brahe) décident de relever le challenge de traverser l'Australie du Sud au Nord et retour. L'endroit où on se trouve est le lieu du camp de base (apellé camps 65) situé près de la rivière Cooper Creek, où Brahe et ses hommes devaient attendre ses équipiers, pour garder un oeil sur le matos et les reserves, pendant que les 4 autres partaient rejoindre le Gulf de Carpantaria au Nord. Ils supposaient en avoir pour 3 voir 4 mois maxi. Ils arrivent au Golf au bout de 2 mois, mais Gray meurt sur le retour. Brahe, de son côté, après avoir attendu plus de 4 mois et ne voyant pas revenir ses camarades, décide un matin de quitter le camps en entérant quelques réserves si jamais les 3 autres devait jamais revenir. Au soir, 9h après le départ de Brahe, les 3 autres bonhommes sont de retour au camps... déserté... Ya du timing là! Du coup ils sont un peu dans la panade, mais trouve les provisions au pied du fameux Dig Tree (to dig = creser, tree=arbre). 2 jours plus tard, ils quittent direction l'Ouest. Pendant ce temps, Brahe retrouve un 6ième comparses qui gardé un 2nd camps de base plus au Sud. Ils laissent ici leurs hommes, et partent à deux voir si il y a des survivants au camps 65. Brahe est de retour au camps 65 15j après l'avoir quitté. Et ne trouvant pas de trace des 3 autres avanturiers, ils retournent vers le Sud sans laisser de message... C'est pas finit! Les 3 autres qui étaient partit à l'ouest reviennent 3 semaines plus tard au camps n'ayant pas trouvé d'eau entre la rivière et leur oblectif à l'ouest. Eux non plus ne savent pas que Brahe et Wright sont repassé par là. Wills, Burke et King enterre leur journal sous le même arbre, et survivent un mois en mangeant des graines toxiques, et meurent en manque de vitamines (5 fruits et légumes frais par jours! C'est ça de pas croire la télé, on en meurt!). Les deux autres s'en sortiront. Ils ont peut être eu beaucoup d'enfants, mais pas ensemble, c'est sur.
La découverte de l'Australie a pas toujours été couronné de succès, et a montré la rigourosité du pays. 


Après en avoir appris plus sur l'histoire du pays, on suit les aventuriers, et on part vers le sud, où on rentre pour la première fois en Nouvelle Galle du Sud (avec comme principale ville Sydney). Plus on avance, et plus la civilisation revient, du bitume, des cables éléctriques, des barrières, et finalement un village. Un vrai. On peut même y acheter de la nouriture sans appeller son banquier avant.
On passe la dernière nuit près d'un ruisseau à sec, et on a droit a une petite tempète de sable au cours de la nuit.
Au matin on a même droit à quelques gouttes et on arrive le 25 Octobre vers midi à Broken Hill. Ville où le groupe se sépare et où mon post s'arrète.

Voilà. Ca a été un peu d'aventure mais ça vaut vraiment le coup de voir ça. Encore un truc que j'oublierais pas de si tôt!





Question :
ça faisait longtemps!
Avez vous une bonne vue? Pouvez vous me dire ce qu'est notre pavillon ou drapeau d'après les photos précédentes?
indice : c'est adapté au pays! :D


reponse en image dans... la prochaine fois et si j'ai eu des reponses ;) 

 

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L
<br /> La réponse est simple. je vais ce matin dans une agence pour voir les conditions à remplir pour aller t'enquiquiner avec Marine. Ne construis pas ton séjour en fonction de nous, mais ça me<br /> permettra de voir quelles sont les possibilités. J'ai déjà parlé au boulot de l'éventuelle prise de vacances de 2 mois au travail. Je n 'ai reçu de réponse négative. C'est bon signe, mais ça se<br /> prépare en avance. Tu dois savoir ce que c'est. bises<br /> <br /> <br />
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B
<br /> ok!! :)<br /> Je vous attend de pied ferme.<br /> Je prends les renseignements necessaires de mon cote aussi<br /> <br /> <br />
L
<br /> Salut, grand.<br /> Toujours un régal de consulter ton blog. Merci pour le CD. Je m'y croyais.Ta question manque de précision. S'agit-il de savoir ce que ça représente ou en quelle matière est ton drapeau?<br /> Alors, pour ce que ça représente, je dirais un kangourou ou alors une tête de maure(emblème corse), pas vraiment typique de l'Australie mais bon ou alors un drapeau de pirate.<br /> Sinon, ça serait une chaussette XXXLS ou un torchon. Il est 5h du mat, pas vraiment d'idées.<br /> Peux-tu me dire où vous serez en aout et septembre si jamais vous avez déjà programmé autant à l'avance?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Merci :)<br /> <br /> <br /> c'est ni une chausette, ni une tête de maure. Avec le kangourou on s'en raproche, mais la réponse est pas complete... ;)<br /> <br /> <br /> indice : la matière, c'est du coton<br /> <br /> <br /> Pour l'avenir en aout et septembre, la réponse est : prrr...   traduction : j'en sais rien, je sais pas exactemet ce qu'on fait dans les deux prochaines semaines. ça va dépendre du<br /> boulot qu'on va trouver, des sous, et des envis. Si je suis toujours en Australie à ce moment de l'année, j'espère que je serais du côté de Cairns ou de Darwin. Pourquoi cette question?<br /> <br /> <br /> gros bisous A+, et bonne courte nuit :)<br /> <br /> <br /> <br />